Jerash, l’ancienne Gerasa, resta endormie sous les sables jusqu’en 1920, année du début des fouilles. Au IIIè siècle, la cité s’étalait sur 90 hectares. Le Cardo Maximus, est une rue bordée de colonnes. La cité est très bien conservée. L’enceinte date de l’époque byzantine, époque à laquelle ces murs atteignaient presque les 3500 mètres de longueur. La porte sud est couverte de feuilles d’acanthe, élément caractéristique du style corinthien. Ce monument date de 130 après J.C. Juste derrière se situait le marché. L’Arc d’Hadrien, construit pour commémorer la visite de l’empereur en 129 après J.C., aurait dû devenir la porte Sud de la ville. Malheureusement, les plans de développement ne furent jamais achevés. En passant dessous on accéde à l’hippodrome. Cette arêne de 245 mètres de long et 52 mètres de large date de la fin du II ème siècle. Elle pouvait accueillir 15 000 spectateurs, seule une petite partie du monument a été restaurée et c’est pourquoi les gradins paraissent si peu nombreux. Ici, la foule assistait à des courses de chars. La place ovale est en très bon état de conservation. Elle mesure 90 sur 80 mètres et est encerclée d’une colonnade de style ionique remontant au Ier siècle . Au centre de la place, la présence de deux petits autels. Le Cardo Maximus, ou avenue à colonnades, est en quelque sorte la colonne vertébrale de la cité de Jérash. On peut voir à certains endroits les traces laissées par les roues des chariots des marchands. L’avenue est longue de 800 mètres et tout du long s’étalaient autrefois des boutiques. La rue a été repensée en 170 après J.C. semble-t-il et à ce moment-là, les colonnes ioniques furent remplacées par des colonnes corinthiennes. La place du marché, arrondie est entourée d’une colonnade. L’entrée se fait au milieu du cardo maximus, là où la colonnade de l’avenue est devenue plus haute et plus large. Au centre de ce macellum se trouve une jolie fontaine à tête de lion et l’insciption gravée là dans la pierre remonte elle, à 211 après Jésus-Christ.
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