En 1870 Ernest Cognacq installe son petit commerce de nouveautés ou il vend toutes sortes d’objets destinés aux femmes. Rapidement, le succès vient et la boutiques surnommée " À la Samaritaine" s'étend rue de la Monnaie. Deux ans plus tard il se marie avec Marie-Louise Jay, vendeuse au Bon Marché, qui va l’aider à faire prospérer ses affaires jusqu’en 1900 ou naîtront les Grands Magasins de La Samaritaine. En 1900, Ernest Cognacq règne sur des grands magasins qui occupent plusieurs pâtés de maisons. La Samaritaine se développe et évolue sous la direction de ses propriétaires successifs. Elle atteint son âge d'or dans les années 1960. Après 1970, le succès commercial du grand magasin décline. Sa surface se réduit peu à peu, les magasins sont vendus à des entreprises et transformés en espaces de bureau. En 2001, le groupe LVMH rachète la Samaritaine. Quatre ans plus tard, le magasin ferme pour cause de travaux de mise en conformité aux normes de sécurité. Côté Seine, bâtiment et façade Art Déco sont l’oeuvre des architecte Frantz Jourdin et Henri Sauvage. Progressivement, prend forme une opération de restructuration du magasin 2, entre la Seine et la rue de Rivoli. Chargé de la conception générale du projet, l’agence japonaise Sanaa, prix Pritzker 2010, renoue avec l’audace de ses prédécesseurs, en construisant un bâtiment sur la rue de Rivoli, enveloppé dans une façade de verre ondulé. Ce grand magasin qui renait de ses cendres comprend également 96 logements sociaux, une crèche ainsi que 15 000 m2 de bureaux et un hôtel de luxe Le Cheval Blanc.

Le Parisien indique que son inauguration est désormais envisagée pour avril 2021.
"Nous devons nous adapter désormais à l'exigence des gestes barrières et des nouveaux équipements de sécurité qui s’imposent", a ainsi confié l'un des responsables de LVMH au journal.
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